Cryptomonnaies

La Fiscalité des Crypto-Actifs en France et en Europe: Normes Bancaires Européennes et Impact sur les Investisseurs

Introduction à la Fiscalité des Crypto-Actifs

Au cours de la dernière décennie, l’essor des crypto-actifs a profondément transformé le paysage financier mondial, introduisant de nouveaux défis pour les autorités fiscales en France et en Europe. La fiscalité des crypto-actifs est devenue un sujet crucial, non seulement pour les investisseurs individuels et institutionnels, mais aussi pour les gouvernements cherchant à adapter leurs cadres fiscaux aux innovations technologiques.

En France, les crypto-actifs, une catégorie regroupant des monnaies virtuelles comme le Bitcoin ainsi que d’autres formes de tokens, sont soumis à un régime fiscal complexe. Le traitement fiscal des gains réalisés via ces actifs peut varier en fonction de la nature de l’investissement (personnel ou professionnel) et du type de transaction (achat, revente, échange, etc.). Les règles fiscales françaises se concentrent sur la taxation des plus-values des particuliers et l’imposition des revenus professionnels, ajoutant une couche significative de complexité pour les contribuables.

A l’échelle européenne, la réglementation fiscale varie considérablement d’un pays à l’autre, bien que des efforts soient déployés pour harmoniser ces pratiques à travers l’Union Européenne. Les pays membres adoptent des approches différentes en matière de taxation des crypto-actifs, allant de régimes fiscalement favorables à des impôts plus lourds, reflétant ainsi leurs attitudes variées face à ces innovations numériques.

Le besoin de réglementer rigoureusement ce secteur est motivé par plusieurs facteurs: limiter l’évasion fiscale, prévenir les activités illicites comme le blanchiment d’argent, et assurer une concurrence fiscale équitable entre les états membres de l’UE. Ainsi, la fiscalité des crypto-actifs évolue constamment pour répondre à ces défis, et les investisseurs se doivent de rester informés sur les législations en vigueur pour optimiser leur gestion fiscale.

En définitive, comprendre la fiscalité des crypto-actifs est essentiel pour naviguer dans le marché complexe et en pleine expansion des monnaies numériques. La réglementation en France et en Europe continue d’évoluer, influencée par des motivations économiques et sécuritaires, soulignant l’importance d’une connaissance approfondie du cadre fiscal pour les acteurs du marché.

Régulations Fiscales des Crypto-Actifs en France

En France, la fiscalité des crypto-actifs est encadrée par des règlements spécifiques qui touchent à différents aspects des gains réalisés par les investisseurs. Les transactions en crypto-monnaies, en particulier les bénéfices générés, sont soumises à l’impôt sur le revenu. Les contribuables doivent déclarer leurs gains lors de la déclaration annuelle, où ces actifs sont traités comme des biens meubles.

Les taux d’imposition peuvent varier selon que les gains proviennent d’une activité occasionnelle ou professionnelle. Pour les particuliers, les plus-values réalisées sur la vente de crypto-actifs sont taxées au taux forfaitaire de 30%, connu sous le nom de Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU). Ce taux inclut 12,8% d’impôt sur le revenu et 17,2% de prélèvements sociaux. De plus, les résidents français doivent inclure ces gains dans leur déclaration de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) si leur valeur totale dépasse certains seuils.

Lorsque des pertes sont enregistrées, il est possible de les reporter sur les années suivantes, ce qui permet de compenser les gains futurs et ainsi de réduire la base imposable. Par exemple, si un investisseur réalise une perte en 2022, cette perte peut être utilisée pour réduire les gains imposables réalisés en 2023 ou les années suivantes, dans les limites légales. Cette flexibilité offre une certaine protection aux investisseurs contre les fluctuations du marché.

Le traitement fiscal des crypto-actifs peut être illustré par un exemple concret : un particulier achète des bitcoins à un prix de 10 000 euros et les revend ultérieurement pour 15 000 euros. Le gain de 5 000 euros sera soumis au PFU de 30%, entraînant un impôt de 1 500 euros. Si, au contraire, l’investisseur avait vendu à perte, cette moins-value pourrait être reportée pour compenser les gains futurs.

Ces régulations montrent que la France a mis en place un cadre fiscal strict mais transparent pour les crypto-actifs, visant à clarifier les obligations des investisseurs tout en leur offrant des mécanismes de gestion des pertes financières.

Comparaison avec les Régulations Fiscales en Europe

La fiscalité des crypto-actifs connaît une diversité significative au sein des pays européens. En Allemagne, les crypto-actifs sont soumis à un régime fiscal relativement favorable. Les gains en capital réalisés sur les crypto-monnaies détenues pendant plus d’un an sont exemptés d’impôt. Toutefois, ceux détenus pour une période inférieure à un an sont imposés au taux marginal de l’impôt sur le revenu, l’Allemagne étant connue pour son approche prudente mais encourageante vis-à-vis de l’innovation financière.

Au Royaume-Uni, la situation est légèrement différente. Les gains provenant de la vente de crypto-monnaies sont assujettis à l’impôt sur les plus-values, avec une exonération de 12 300 £ pour les individus. Le Royaume-Uni adopte une approche méthodique pour attirer les investisseurs et maintenir un environnement réglementaire stable, en intégrant les crypto-actifs dans des cadres légaux existants.

La Suisse, reconnue pour son attitude accueillante envers les crypto-monnaies, offre un cadre juridique clair et favorable. Les gains en capital des particuliers ne sont pas imposés, tandis que les revenus générés par l’exploitation des crypto-monnaies ou des plateformes d’échange sont soumis à l’impôt sur le revenu et la fortune. Ce contexte fiscal de la Suisse la place en tant que leader pour les entreprises et les investisseurs dans le secteur des actifs numériques.

Les Similitudes et Différences Principales

Il est essentiel de noter que malgré des approches fiscales variées, une caractéristique commune à de nombreux pays européens est la tentative de clarifier et de stabiliser les régulations entourant les crypto-actifs. Certains, comme l’Allemagne et la Suisse, offrent des avantages fiscaux directs pour les particuliers, tandis que d’autres, comme le Royaume-Uni, intègrent ces actifs dans des régulations plus larges déjà établies.

L’Union Européenne, quant à elle, travaille à l’harmonisation de ces régulations à travers des initiatives telles que le règlement MiCA (Markets in Crypto-Assets). Cette harmonisation vise non seulement à simplifier les obligations fiscales pour les investisseurs et entreprises à travers les frontières mais aussi à assurer une compétitivité égale au sein du marché commun européen.

Normes Bancaires Européennes pour les Échanges Centralisés

Les nouvelles normes bancaires européennes présentent un cadre de réglementation strict pour les échanges centralisés de crypto-monnaies voulant opérer légalement au sein de l’Union Européenne. Parmi ces régulations, la Directive AMLD5 (Anti-Money Laundering Directive 5) constitue une pierre angulaire en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. AMLD5 élargit les obligations de vigilance à l’égard de la clientèle (KYC) à de nouvelles entités et impose des procédures strictes pour mieux identifier et surveiller les utilisateurs de ces plateformes.

La conformité KYC, essentielle pour respecter AMLD5, oblige les échanges centralisés à recueillir des informations détaillées sur leurs clients, incluant des documents d’identité, des preuves d’adresse et, souvent, des informations sur l’origine des fonds. Cette réglementation accroît non seulement la transparence mais également la sécurité des transactions cryptographiques en empêchant les individus malintentionnés d’utiliser les plateformes d’échange à des fins illicites.

Outre AMLD5, d’autres directives européennes, comme le projet de « Règlement sur les marchés de crypto-actifs » (MiCA, Markets in Crypto-Assets), visent à établir un cadre juridique clair et harmonisé pour les crypto-actifs. MiCA propose des exigences de licence et de conformité pour les fournisseurs de services liés aux crypto-actifs, consolidant ainsi les mesures de protection pour les investisseurs et augmentant la résilience du marché financier européen.

Ces nouvelles normes et régulations auront sans aucun doute un impact substantiel sur le fonctionnement des échanges centralisés. Alors que certaines plateformes pourraient se voir défiées par la complexité du processus de conformité, d’autres pourraient bénéficier d’une meilleure crédibilité et d’une confiance accrue de la part des investisseurs. En fin de compte, ces mesures visent à instaurer un environnement plus sûr et stable pour le développement des crypto-actifs en Europe, tout en apaisant les craintes associées à leur nature volatile et à leurs potentialités d’exploitation illicite.

Impact des Normes sur les Investisseurs

Les nouvelles régulations et normes bancaires en Europe ont des implications significatives pour les investisseurs en crypto-actifs. Ces régulations visent à instaurer une plus grande transparence et à réduire les risques associés à la fraude, mais elles viennent également avec des défis pour les petits et grands investisseurs.

Les avantages pour les investisseurs comprennent une sécurité améliorée des échanges et une protection accrue contre la fraude. Les régulations imposent des obligations strictes aux plateformes d’échange de crypto-actifs, les contraignant à adopter des mesures de sécurité avancées pour protéger les actifs des investisseurs. Cela est particulièrement rassurant dans un marché en proie à des incidents de piratage et de vol.

En outre, les nouvelles obligations de déclaration augmentent la transparence du marché. Les investisseurs doivent désormais déclarer leurs actifs numériques et les gains réalisés lors des transactions. Cette transparence accrue permet une meilleure évaluation des risques et une fiscalité plus équitable. Pour les investisseurs institutionnels, cela représente une étape vers la légitimisation et la maturation du marché des crypto-actifs.

Cependant, ces régulations ne sont pas sans inconvénients. Les petits investisseurs peuvent trouver ces nouvelles obligations administratives lourdes et coûteuses. La nécessité de tenir des registres précis et de se conformer aux normes strictes peut décourager certains d’entre eux. De plus, certains témoignages d’investisseurs révèlent qu’ils se sentent surveillés et limités dans leurs opérations, ce qui peut freiner leur enthousiasme.

Une autre conséquence potentielle est la réduction de l’anonymat, un aspect initialement attrayant pour de nombreux utilisateurs de crypto-actifs. La traçabilité renforcée des transactions peut être perçue comme une intrusion dans la vie privée des investisseurs.

En fin de compte, bien que les nouvelles normes bancaires visent à sécuriser et à réglementer le marché des crypto-actifs en Europe, elles représentent un équilibre délicat entre protection et liberté pour les investisseurs. Les impacts varient largement en fonction de la taille de l’investissement et de la capacité de chaque investisseur à s’adapter à ce nouveau cadre réglementaire.

Risque de Centralisation et d’Exode Fiscal

Une régulation excessive des crypto-actifs peut engendrer un risque significatif de centralisation et d’exode fiscal. Lorsque les acteurs du marché se trouvent confrontés à des régulations trop strictes, ils peuvent être incités à délocaliser leurs opérations hors de la juridiction européenne pour profiter de régimes fiscaux plus favorables. Ce phénomène, souvent désigné comme « l’exode fiscal, » pourrait avoir des répercussions majeures sur l’économie de la région.

La centralisation excessive pourrait également poser un problème. Si seules les grandes entreprises disposant des ressources nécessaires peuvent se conformer aux régulations complexes et coûteuses, cela pourrait mener à une domination du marché par quelques acteurs puissants. Ce scénario limiterait la concurrence et pourrait étouffer l’innovation au sein de l’écosystème des crypto-actifs en Europe.

Le risque d’exode fiscal est particulièrement aigu dans le secteur des crypto-actifs, où la dématérialisation des assets et des opérations facilite la mobilité des entreprises et des capitaux. Par exemple, des juridictions comme Malte et le Portugal ont déjà été identifiées comme des destinations attrayantes pour les entreprises de crypto-monnaies en raison de leurs environnements fiscaux plus cléments. Ce mouvement pourrait réduire significativement la base fiscale de pays ayant opté pour des régulations plus draconiennes.

En outre, les régulations rigides peuvent freiner l’innovation, un moteur essentiel à la croissance économique. Les start-ups et les entreprises émergentes pourraient être découragées d’opérer dans un espace réglementaire strict, préférant se tourner vers des régions offrant plus de flexibilité et des incitations fiscales. En conséquence, cela pourrait ralentir le développement technologique et financier de l’Europe, la laissant en retard par rapport à d’autres régions plus accueillantes.

Il est essentiel que les régulateurs européens trouvent un équilibre entre la protection des investisseurs et la promotion de l’innovation. Des régulations trop restrictives pourraient non seulement engendrer un exode fiscal mais aussi entraver gravement la croissance et la compétitivité du secteur des crypto-actifs en Europe.

Perspectives d’Avenir et Potentielles Réformes

Les orientations futures concernant la régulation des crypto-actifs en Europe suscitent un intérêt croissant parmi les régulateurs, les investisseurs et les plateformes d’échange. Actuellement, divers projets de réforme et initiatives sont en cours dans le but de créer un cadre réglementaire plus structuré, visant à équilibrer innovation et sécurité économique. L’une des initiatives les plus marquantes est le règlement sur les marchés de crypto-actifs (MiCA), qui cherche à fournir une clarté juridique tout en renforçant la protection des investisseurs.

Parmi les différentes propositions de réforme, on note la volonté d’instaurer des obligations de transparence accrues pour les plateformes d’échange centralisées. Ces obligations incluraient notamment des exigences renforcées en matière de lutte contre le blanchiment d’argent (AML) et de connaissance du client (KYC). Par ailleurs, une réglementation plus stricte pourrait être mise en place pour les émetteurs de stablecoins, afin d’assurer une plus grande stabilité du marché et de protéger les utilisateurs finaux contre les risques de faillite ou de chute de valeur rapide des tokens.

Les implications de ces potentielles réformes pour les investisseurs sont multiples. D’une part, une réglementation claire et harmonisée pourrait renforcer la confiance des investisseurs dans les crypto-actifs, favorisant ainsi leur adoption à grande échelle. D’autre part, des exigences réglementaires plus strictes pour les exchanges pourraient augmenter les coûts opérationnels, lesquels pourraient être répercutés sur les utilisateurs sous forme de frais supplémentaires. Néanmoins, une régulation rigoureuse pourrait également réduire les risques de fraude et de manipulation de marché, offrant une protection accrue pour les investisseurs.

Enfin, les prochaines évolutions réglementaires influenceront également le marché des crypto-actifs dans son ensemble. Une régulation cohérente et uniforme à l’échelle européenne pourrait faciliter la croissance d’un marché unifié, créant ainsi des opportunités pour les entreprises innovantes du secteur. En adoptant une approche proactive et équilibrée, les régulateurs européens peuvent à la fois encourager l’innovation et garantir des conditions de marché équitables et sécurisées.

Conclusion et Conseils aux Investisseurs

Au terme de cette analyse sur la fiscalité des crypto-actifs en France et en Europe, nous avons mis en lumière les principales normes bancaires européennes et leur impact sur les investisseurs. La régulation des crypto-actifs varie d’un pays à l’autre, mais une tendance vers une harmonisation européenne est perceptible, notamment à travers des initiatives telles que le règlement MiCA (Markets in Crypto-Assets). Ces initiatives visent à établir un cadre juridique clair pour offrir une protection accrue aux investisseurs tout en favorisant l’innovation dans le secteur des crypto-actifs.

Il est crucial pour les investisseurs de rester informés sur les changements législatifs et fiscaux. La fiscalité des crypto-actifs peut être complexe, avec des différences significatives entre les gains en capital, les revenus de minage et les airdrops, notamment en termes de taux d’imposition. Se tenir au courant des évolutions pourra vous permettre de mieux anticiper les diverses obligations fiscales et éviter les risques de non-conformité. La consultation d’un conseiller fiscal spécialisé dans les crypto-actifs peut également s’avérer précieuse pour optimiser votre stratégie d’investissement.

Dans ce contexte de régulation en constante évolution, il est recommandé d’adopter une approche prudente et bien informée. Les investisseurs doivent s’efforcer de comprendre non seulement les opportunités offertes par leurs investissements en crypto-actifs, mais aussi les risques réglementaires associés. L’utilisation ciblée d’outils de gestion de portefeuille et de suivi fiscal peut contribuer à gérer efficacement les obligations fiscales et à maximiser les rendements.

Finalement, un équilibre judicieux entre régulation, innovation et protection des investisseurs est essentiel pour garantir un environnement d’investissement stable et sécurisé. La régulation ne doit pas étouffer l’innovation, mais plutôt la guider de manière à créer une économie numérique dynamique tout en protégeant les investisseurs contre les risques inhérents aux marchés de crypto-actifs.

Approche du Hard Fork de Shanghai pour Ethereum

La fondation Ethereum a appelé les validateurs d’Ethereum à se préparer à la prochaine mise à niveau du réseau de Shanghai, qui devrait débloquer leurs soldes de validateurs pour le retrait.

Dans une mise à jour de la communauté en début de semaine, la fondation a confirmé que la mise à niveau « devrait avoir lieu dans la première moitié de 2023 », ce qui augmente la probabilité qu’elle soit expédiée en mars, comme indiqué précédemment.

Depuis le lancement du contrat de dépôt staking en 2020, les validateurs qui ont jalonné leur éther sur la chaîne de balises n’ont pas été en mesure de retirer malgré les promesses d’ouverture des retraits après la Fusion. Dans le staking, les investisseurs bloquent leurs jetons en séquestre et aident à valider le prochain bloc de données. En retour, ceux qui respectent les règles sont récompensés par de l’éther, tandis que ceux qui tentent de tricher peuvent être pénalisés.

Les retraits d’ETH stackés sont à venir

Selon la Fondation Ethereum, les validateurs pourront accéder à leur ETH jalonné et débloquer leurs récompenses de jalonnement après la mise à niveau de Shanghai. Les utilisateurs pourront également abandonner complètement le jalonnement s’ils le souhaitent en débloquant la totalité de leur solde.

Il est important de noter que la mise à niveau de Shanghai aura lieu en même temps que Capella, une mise à niveau de la couche de consensus nécessaire pour les retraits. Alors que Shanghai prendra spécifiquement les demandes de retrait de la couche de consensus et les traitera, Capella sera essentiel pour compléter les retraits totaux ou partiels.

Pour accéder à leur Ether mis en jeu, les validateurs doivent fournir une adresse de retrait spécifique pour leur compte de validateur. Selon la mise à jour, chaque compte de validateur ne peut se voir attribuer qu’une seule adresse de retrait à la fois. Ceux qui prévoient d’abandonner le jalonnement devront diffuser un message de « sortie volontaire » avec des clés de validateur pour lancer le processus d’abandon du jalonnement. Notamment, une fois le transfert complet de l’ETH effectué, le compte validateur vidé sera marqué comme entièrement « retirable », ce qui le bloquera hors du réseau validateur.

Les effets de Shanghai

Pendant ce temps, alors que la mise à niveau de Shanghai se rapproche, la communauté crypto s’interroge sur son effet possible sur le prix de l’Ether. Selon Staking Rewards, 14,31 % de tous les jetons ETH en circulation sont stakés. Les retraits étant autorisés, le prix de l’ETH pourrait subir des vents contraires si les détenteurs vendent leurs avoirs jalonnés. Cependant, avec l’option de retrait partiel, certains validateurs pourraient décider de garder leurs pièces jalonnées. Les acheteurs pourraient également se précipiter pour rafler les Ether vendus, ce qui contribuerait à stabiliser les prix.

« Je suis ultra(sound) bullish ETH sur le long terme. Néanmoins, il est difficile d’ignorer les vents contraires des retraits. Une simple attente d’un dump peut conduire à un dump. Mais si le marché est encore haussier, il peut être facilement absorbé par les nouveaux acheteurs », notait récemment « Korpi », éducateur chez DeFi.

En outre, les retraits débloqueront une quantité importante de liquidités, ce qui attirera probablement davantage d’utilisateurs vers Ethereum. Ceux qui ne voulaient pas utiliser des protocoles de jalonnement liquides auront désormais la possibilité de jalonner l’ETH directement avec l’Ethereum. L’ouverture des retraits dépeindra également l’Ethereum comme un réseau plus décentralisé puisqu’elle réduit les effets de contrôle artificiel sur le prix et la circulation de l’ETH.

Bitcoin : roi de la cryptomonnaie

Bitcoin : roi de la cryptomonnaie

Définition

Le Bitcoin est une crypto-monnaie décentralisée et peer-to-peer (P2P) qui a été lancée en 2009. Contrairement aux monnaies traditionnelles telles que les dollars et les euros, le Bitcoin n’est pas contrôlé par une institution centrale. Il s’agit d’un réseau de personnes utilisant une technologie appelée blockchain pour effectuer des transactions en toute sécurité. Le Bitcoin est souvent considéré comme la première crypto-monnaie moderne. Il est utilisé pour effectuer des transactions en ligne, acheter des biens et des services, et même pour faire des investissements.

Quel est l’histoire du Bitcoin?

L’histoire du Bitcoin remonte à la publication en 2008 d’un livre blanc sous pseudonymat Satoshi Nakamoto. Ce livre blanc décrivait un système de monnaie électronique décentralisé appelé Bitcoin. Ce réseau utiliserait la technologie blockchain pour permettre des transactions en ligne sécurisées sans avoir besoin d’une institution centrale telle que les banques.

Le Bitcoin a été lancé en janvier 2009, et depuis lors, est devenu l’une des crypto-monnaies les plus populaires et les plus largement utilisées au monde. Au fil des ans, de nouvelles crypto-monnaies ont été créées, utilisant également la technologie blockchain. Cependant, le Bitcoin est resté le leader du marché. Il a une capitalisation boursière plusieurs fois supérieure à celle de la plupart des autres crypto-monnaies.

Malgré son succès, le Bitcoin a connu de nombreux défis et controverses au fil des ans. Notamment nous pouvons citer son utilisation potentielle pour des activités illégales. Il y a aussi la volatilité de son prix et des problèmes liés à la scalabilité. Cependant, malgré ces défis, de nombreuses personnes continuent de voir le potentiel de la technologie blockchain et du Bitcoin. Et il reste un acteur clé dans le monde des crypto-monnaies.

Quelle est l’évolution de l’adoption du Bitcoin?

L’adoption du Bitcoin a connu une croissance constante depuis sa création en 2009. Au départ, le Bitcoin était principalement utilisé par un petit nombre d’utilisateurs passionnés de technologie et de monnaie numérique. Cependant, au fil du temps, sa popularité a augmenté et il est maintenant considéré comme une forme d’investissement populaire par de nombreux investisseurs institutionnels et individuels. De plus en plus de commerçants et de plateformes de paiement en ligne acceptent désormais les paiements en Bitcoin, ce qui a contribué à l’augmentation de son adoption. Bien que la croissance continue de l’adoption du Bitcoin reste incertaine, il est clair que la monnaie numérique a gagné en reconnaissance et en utilisation au fil des ans.

Comment fonctionne le minage du Bitcoin?

Bitcoin : roi

Le minage de Bitcoin fonctionne en résolvant des algorithmes complexes pour valider les transactions sur le réseau Bitcoin et ajouter de nouveaux blocs à la chaîne de blocs (blockchain). Les mineurs utilisent des ordinateurs puissants pour résoudre ces algorithmes, et lorsqu’ils trouvent une solution, ils sont récompensés en Bitcoins. Ce processus de validation des transactions assure la sécurité du réseau Bitcoin et empêche la double dépense. En même temps, le minage permet également la création de nouveaux Bitcoins, qui peuvent être vendus ou utilisés pour effectuer des transactions. Cependant, le minage de Bitcoin nécessite beaucoup de puissance informatique et d’énergie, ce qui peut être coûteux et peu écologique.

Bitcoin est il une réserve de valeur déflationniste?

Le Bitcoin est souvent considéré comme une réserve de valeur déflationniste. Cela signifie que le nombre total de Bitcoins qui peuvent être créés est limité à 21 millions. Cela devrait entraîner une réduction de la production de nouveaux Bitcoins au fil du temps. Cette caractéristique influe sur la loi de l’offre et de la demande, ce qui peut entraîner une augmentation de la valeur de chaque Bitcoin à mesure que la demande augmente et que l’offre se réduit.

Cependant, il est important de noter que le Bitcoin n’a pas encore été largement adopté en tant que réserve de valeur. Il y a encore beaucoup d’incertitudes quant à son avenir et à sa stabilité à long terme en tant que valeur refuge. De plus, les prix du Bitcoin peuvent être très volatils en raison de la spéculation et de l’influence du marché, ce qui peut rendre difficile pour les investisseurs de prévoir leur performance.

Quelles sont les perspectives du Bitcoin?

Les perspectives du Bitcoin sont souvent sujettes à débat. Elles dépendent en grande partie des opinions et des hypothèses individuelles sur son avenir. Cependant, certaines des perspectives les plus souvent discutées incluent :

  1. Adoption croissante en tant que réserve de valeur
  2. Utilisation plus large en tant que moyen de paiement
  3. Concurrence des monnaies numériques alternatives
  4. Réglementation gouvernementale : La réglementation gouvernementale des crypto-monnaies peut avoir un impact sur la demande et la perception du Bitcoin.

Il est important de noter que les perspectives du Bitcoin sont souvent sujettes à des changements rapides. Cela est dû à la nature volatile du marché des crypto-monnaies et des nouveaux développements. Les investisseurs devraient faire leur propre diligence raisonnée avant de prendre une décision d’investissement.

Cryptomonnaie : concept et technologie

Qu'est ce qu'une cryptomonnaie?

Cryptomonnaie : concept et technologie

Cryptomonnaie : signification et définition

La cryptomonnaie est une monnaie numérique la utilisant la cryptographie pour sécuriser les transactions. Les cryptomonnaies n’ont pas d’autorité centrale d’émission ni de régulation. Mais elles utilisent un système décentralisé pour enregistrer les transactions et émettre de nouvelles unités.

Qu’est-ce qu’une cryptomonnaie ?

Une cryptomonnaie est un système de paiement numérique qui ne s’appuie pas sur les banques pour vérifier les transactions. Il s’agit d’un système de partage P2P permettant à tout le monde d’envoyer et de recevoir des paiements n’importe où. Il ne s’agit pas d’argent physique transporté ni échangé dans le monde réel. Les paiements en cryptomonnaies sont des saisies virtuelles réalisées dans une base de données en ligne. Ces saisies correspondent à certaines transactions particulières. Lorsque vous transférez des fonds en cryptomonnaies, les transactions sont enregistrées dans un registre public. Les cryptomonnaies sont stockées dans des portefeuilles numériques.

Ces cryptomonnaies ont été désignées ainsi parce qu’elles utilisent le chiffrement pour vérifier les transactions. Autrement dit, elles intègrent un codage complexe pour stocker et transférer des données de cryptomonnaie à partir de portefeuilles vers des registres publics. Le chiffrement vise à assurer la sécurité.

La première cryptomonnaie a été Bitcoin, qui a été fondée en 2009 et reste la plus connue aujourd’hui. L’intérêt pour les cryptomonnaies réside en grande partie dans la recherche de profits, les spéculateurs faisant parfois grimper les prix en flèche.

Comment fonctionnent les cryptomonnaies ?

Les cryptomonnaies fonctionnent selon un registre public distribué appelé blockchain. Ce registre de toutes les transactions est mis à jour et détenu par les détenteurs d’une monnaie.

Les unités de cryptomonnaie sont créées par un processus appelé « minage ». Cela consiste à utiliser la puissance des ordinateurs pour résoudre des problèmes mathématiques compliqués qui génèrent des pièces. Il est également possible pour les utilisateurs d’acheter les monnaies auprès de courtiers. Ils peuvent les stocker et les dépenser en utilisant des portefeuilles cryptographiques.

Si vous possédez des cryptomonnaies, vous ne possédez rien de tangible. Ce que vous possédez, c’est une clé qui vous permet de déplacer un enregistrement ou une unité de mesure d’une personne à une autre sans passer par un tiers de confiance.

Bien que Bitcoin existe depuis 2009, les cryptomonnaies et les applications de la technologie blockchain sont toujours en plein essor. Et on s’attend à de nouvelles utilisations à l’avenir. Des transactions, notamment des obligations, des actions et d’autres actifs financiers, pourraient à terme être échangées grâce à cette technologie.

Exemples de cryptomonnaies

Cryptomonnaie : concept et technologie

Il existe des milliers de cryptomonnaies. Exemples de cryptomonnaies connues :

Bitcoin :

Fondée en 2009, Bitcoin a été la première cryptomonnaie et reste la plus échangée. La monnaie a été mise au point par Satoshi Nakamoto, qui serait le pseudonyme d’une personne ou d’un groupe de personnes dont l’identité précise reste inconnue.

Ethereum :

Développée en 2015, Ethereum est une plateforme blockchain dotée de sa propre cryptomonnaie, appelée Ether (ETH) ou Ethereum. Il s’agit de la cryptomonnaie la plus populaire après Bitcoin.

Litecoin :

Cette monnaie ressemble le plus à Bitcoin, mais a évolué plus rapidement pour développer des innovations, notamment des paiements plus rapides ainsi que des processus permettant un plus grand nombre de transactions.

Ripple :

Ripple est un système de registre distribué qui a été fondé en 2012. Il peut être utilisé pour suivre différents types de transactions, et pas seulement les cryptomonnaies. L’entreprise qui en est à l’origine a travaillé avec diverses banques et institutions financières.

Les cryptomonnaies autres que Bitcoin sont communément appelées « altcoins » pour les distinguer de la monnaie originale.

Comment acheter des cryptomonnaies ?

Vous vous demandez peut-être comment acheter des cryptomonnaies en toute sécurité. La procédure se déroule généralement en trois étapes. Les voici :

Étape 1 : Choix d’une plateforme

La première étape consiste à décider de la plateforme à utiliser. En général, vous avez le choix entre un courtier traditionnel et une plateforme d’échange de cryptomonnaies spécialisée :

  • Courtiers traditionnels. Il s’agit de courtiers en ligne qui proposent des moyens d’acheter et de vendre des cryptomonnaies, ainsi que d’autres actifs financiers tels que des actions, des obligations et des ETF. Ces plateformes ont tendance à offrir des coûts de négociation moins élevés, mais moins de fonctionnalités liées aux cryptomonnaies.
  • Plateformes d’échange de cryptomonnaies. Il existe de nombreuses plateformes d’échange de cryptomonnaies parmi lesquelles il est possible de faire son choix, chacune offrant différentes cryptomonnaies, différents stockages de portefeuille, différentes options de comptes générant des intérêts, et plus encore. De nombreuses plateformes d’échange appliquent des frais en fonction des actifs.

Lorsque vous comparez les différentes plateformes, prenez en compte les cryptomonnaies proposées, les frais qu’elles facturent, leurs fonctionnalités de sécurité, les options de stockage et de retrait, ainsi que les ressources éducatives.

Étape 2 : Alimentation de votre compte

Une fois que vous avez choisi votre plateforme, l’étape suivante consiste à alimenter votre compte afin de pouvoir commencer à échanger des monnaies. La plupart des plateformes d’échange de cryptomonnaies permettent aux utilisateurs d’acheter des cryptomonnaies en utilisant des monnaies fiduciaires (c’est-à-dire émises par le gouvernement), comme le dollar américain, la livre sterling ou l’euro en utilisant leurs cartes de débit ou de crédit (bien que cela varie selon la plateforme).

Les achats de cryptomonnaies par carte de crédit sont considérés comme risqués, et certaines plateformes d’échange ne les prennent pas en charge. Certaines entreprises de cartes de crédit n’autorisent pas non plus les transactions relatives aux cryptomonnaies. En effet, les cryptomonnaies sont très volatiles et il n’est pas conseillé de risquer de s’endetter (ni de payer potentiellement des frais de transaction élevés par carte de crédit) pour certains actifs.

Certaines plateformes acceptent également les transferts ACH ainsi que les virements bancaires. Les modes de paiement acceptés et les délais de dépôt ou de retrait diffèrent selon les plateformes. De même, le temps nécessaire à la validation des dépôts varie selon le mode de paiement.

Les frais sont un facteur important à prendre en compte. Il s’agit notamment des éventuels frais de transaction de dépôt et de retrait ainsi que des frais de transaction. Les frais varient en fonction du mode de paiement et de la plateforme, ce qu’il convient de vérifier dès le départ.

Étape 3 : Passage d’un ordre

Vous pouvez passer un ordre via la plateforme Web ou mobile de votre courtier ou de votre plateforme d’échange. Si vous envisagez d’acheter des cryptomonnaies, vous pouvez le faire en sélectionnant « acheter », en choisissant le type d’ordre, en saisissant le montant des cryptomonnaies que vous souhaitez acheter et en confirmant l’ordre. Le même processus s’applique aux ordres de « vente ».

Il existe également d’autres moyens d’investir dans les cryptomonnaies. Il s’agit notamment de services de paiement, comme PayPal, Cash App et Venmo, qui permettent aux utilisateurs d’acheter, de vendre ou de détenir des cryptomonnaies. Les instruments d’investissement suivants sont également disponibles :

  • Fonds en Bitcoin : vous pouvez acheter des actions de fiducies en Bitcoin avec un compte de courtage ordinaire. Ces instruments permettent aux investisseurs particuliers d’avoir une exposition aux cryptomonnaies par le biais du marché boursier. 
  • Fonds communs de placement en Bitcoin : il existe des ETF en Bitcoin et des fonds communs de placement en Bitcoin parmi lesquels vous pouvez faire votre choix. 
  • Actions ou ETF de blockchain : vous pouvez également investir indirectement dans la cryptomonnaie par le biais d’entreprises de blockchain spécialisées dans la technologie qui sous-tend la cryptomonnaie et les transactions en cryptomonnaie. Vous pouvez également acheter des actions ou des ETF d’entreprises qui utilisent la technologie blockchain.

La meilleure option pour vous dépendra de vos objectifs d’investissement et de votre goût du risque.

Comment stocker des cryptomonnaies ?

Une fois que vous avez acheté des cryptomonnaies, vous devez les stocker en toute sécurité pour les protéger des piratages ou des vols. Habituellement, les cryptomonnaies sont stockées dans des portefeuilles de cryptomonnaies, qui sont des appareils physiques ou des logiciels en ligne utilisés pour stocker les clés privées de vos cryptomonnaies en toute sécurité. Certaines plateformes d’échange fournissent des services de portefeuille, ce qui vous facilite la tâche pour effectuer des achats directement sur la plateforme. Cependant, ce ne sont pas toutes les plateformes d’échange ni tous les courtiers qui fournissent automatiquement des services de portefeuille.

Il existe différents fournisseurs de portefeuilles parmi lesquels vous pouvez faire votre choix. Les termes « portefeuille chaud » et « portefeuille froid » sont utilisés :

  • Portefeuille chaud : les « portefeuilles chauds » font référence au stockage de cryptomonnaies qui utilise un logiciel en ligne pour protéger les clés privées de vos actifs.
  • Portefeuille froid : contrairement aux portefeuilles chauds, les portefeuilles froids (également appelés portefeuilles matériels) reposent sur des appareils électroniques hors ligne pour stocker vos clés privées en toute sécurité.

En général, les portefeuilles froids ont tendance à prélever des frais, ce qui n’est pas le cas des portefeuilles chauds.

Ethereum : l’outsider

Ethereum: l’outsider

Définition

Ethereum est une plateforme blockchain décentralisée qui permet la création et l’exécution de contrats intelligents. Il permet aussi la diffusion d’applications décentralisées (dapps). Cette plateforme a été lancé en 2015 par Vitalik Buterin et occupe la deuxième plus grande capitalisation boursière. Ethereum diffère de Bitcoin en ce qu’il offre une programmabilité plus avancée. Il est considéré comme un réseau plus généraliste qui permet aux développeurs de créer et déployer des applications décentralisées.

Quelles sont les applications principales d’Ethereum?

Les applications principales d’Ethereum sont les contrats intelligents et les dapps (applications décentralisées). Les contrats intelligents sont des programmes automatisés qui s’exécutent sur la blockchain d’Ethereum selon les conditions précédemment définies. Ils sont souvent utilisés pour la:

  • gestion de contrats
  • les transactions financières décentralisées
  • la distribution de tokens
  • la gestion de la propriété
  • la mise en œuvre de systèmes de vote décentralisés.

Les dapps sont des applications décentralisées qui fonctionnent sur la blockchain d’Ethereum. Elles sont généralement construites en utilisant des contrats intelligents pour gérer les logiques métier et les transactions. Les dapps les plus connues sur Ethereum incluent:

  • des plateformes de jeux
  • des applications de finance décentralisée
  • des marchés décentralisés
  • des systèmes de vote en chaîne.

Il existe plusieurs types de dapps (applications décentralisées) sur la blockchain Ethereum. Voici quelques exemples courants :

  1. Plateformes de jeux décentralisés
  2. Applications de finance décentralisée (DeFi) : des plateformes de financement décentralisées qui permettent aux utilisateurs de gagner des intérêts sur leurs fonds, d’échanger des actifs, de prendre des prêts et plus encore.
  3. Marchés décentralisés : des plateformes décentralisées pour la vente et l’achat de biens et de services en utilisant des tokens numériques.
  4. Systèmes de vote en chaîne : des plateformes qui permettent aux utilisateurs de voter en utilisant des contrats intelligents sur la blockchain.
  5. Gestion de la propriété numérique : des plateformes qui permettent de gérer la propriété numérique de manière sécurisée et transparente.

Ces sont quelques exemples courants de dapps sur Ethereum, mais il existe de nombreuses autres applications décentralisées en développement.

Quelle est l’adoption des dapps sur Ethereum?

Ethereum : l'outsider

L’adoption des dapps (applications décentralisées) sur Ethereum a augmenté au cours des dernières années. Cependant, leur utilisation reste limitée à certaines niches et à des communautés spécifiques. Les développeurs travaillent également sur des solutions pour améliorer la scalabilité et la facilité d’utilisation des dapps, ce qui pourrait stimuler l’adoption à l’avenir.

Comment fonctionne Ethereum?

Ethereum est une plateforme de développement décentralisé pour les applications décentralisées (dapps). Elle utilise la technologie de la chaîne de blocs pour permettre à des utilisateurs de faire des transactions et de développer des contrats intelligents sur la plateforme.

Sur Ethereum, les transactions sont enregistrées sur la blockchain publique, ce qui les rend transparentes et inviolables. Les contrats intelligents, qui sont des programmes informatiques déployés sur la plateforme Ethereum, peuvent être utilisés pour gérer l’accès à des actifs décentralisés, pour l’exécution automatisée de contrats et pour la création de nouveaux tokens.

Initialement, jusqu’en 2022, le minage Ethereum était le processus par lequel les nœuds du réseau validaient les transactions et ajoutaient les blocs à la blockchain. Les mineurs étaient récompensés en ETH pour leur travail.

Depuis 2022, le réseau Ethereum a basculé en Proof of Stake. Le PoS implique une sélection aléatoire de nœuds (appelés validateurs) pour signer des blocs et recevoir des récompenses en échange.

Les validateurs sont sélectionnés en fonction de la quantité de jetons ETH qu’ils ont choisi de détenir et de « staker » (c’est-à-dire de bloquer) sur la blockchain Ethereum. Plus un validateur a de jetons, plus il a de chances de devenir le prochain validateur. Les validateurs sont récompensés pour leur participation au réseau en recevant des frais de transaction et des intérêts sur leurs fonds bloqués. En utilisant le PoS, Ethereum vise à réduire la consommation d’énergie et les coûts associés au minage, tout en renforçant la sécurité et la décentralisation du réseau.

Comment fonctionne la gouvernance d’Ethereum?

La gouvernance d’Ethereum se base sur le consensus communautaire pour prendre des décisions sur les mises à jour du réseau. Les développeurs, les utilisateurs et les investisseurs peuvent soumettre des propositions de modifications et voter pour ou contre elles. Le système de vote est géré par des contrats intelligents appelés token holder-voted qui permet à chaque détenteur de jetons Ethereum de voter en fonction de la quantité de jetons qu’ils détiennent. Les propositions sont soumises à une période de discussion et de débat public, suivie d’une période de vote formel où la communauté Ethereum peut exprimer son opinion sur les modifications proposées. Les propositions approuvées peuvent être implémentées sous forme de mises à jour logicielles sur le réseau Ethereum.

Quelles sont les perspectives d’ethereum?

Ethereum est considéré comme l’une des plus grandes plateformes de développement de dApps et de contrats intelligents. Il a une grande communauté de développeurs et une adoption croissante, ce qui lui permet d’être considéré comme un leader du secteur des chaînes de blocs. Les perspectives pour Ethereum incluent l’amélioration de la scalabilité et de la sécurité de la plate-forme, ainsi que l’augmentation de l’adoption des dApps. Cependant, la concurrence croissante de nouvelles plateformes de contrats intelligents et la maturité croissante du secteur peuvent également poser des défis pour Ethereum à l’avenir.

Les différents portefeuilles Crypto

Les différents portefeuilles Crypto

Introduction

Il existe plusieurs types de portefeuilles crypto. Chacun ayant ses propres avantages et inconvénients en termes de sécurité, de commodité et de contrôle des fonds :

  1. Portefeuilles matériels : Ce sont des portefeuilles physiques qui stockent les clés privées hors ligne, offrant une sécurité maximale pour les fonds.
  2. Portefeuilles en ligne : Ce sont des portefeuilles qui sont accessibles en ligne via un navigateur ou une application mobile, offrant une commodité accrue pour les transactions rapides.
  3. Portefeuilles de bureau : Ce sont des portefeuilles installables sur un ordinateur de bureau, offrant une combinaison de commodité et de sécurité.
  4. Portefeuilles papier : Ce sont des portefeuilles qui sont créés en imprimant les clés privées sur du papier, offrant une sécurité maximale mais une commodité minimale pour les transactions.

Il est important de choisir le type de portefeuille qui convient le mieux à vos besoins en fonction de la sécurité, de la commodité et du contrôle que vous souhaitez avoir sur vos fonds. Egalement il est important de noter que les portefeuilles en ligne et les portefeuilles de bureau peuvent être vulnérables aux piratages si les informations d’identification sont compromises.

Portefeuilles matériels

Les différents portefeuilles Crypto

Les portefeuilles matériels sont des dispositifs physiques qui stockent les clés privées en dehors de l’environnement en ligne, offrant ainsi une sécurité maximale pour les fonds. Les portefeuilles matériels populaires incluent :

  1. Ledger Nano S
  2. Ledger Nano X
  3. Trezor One
  4. Trezor Model T
  5. KeepKey

Ces portefeuilles matériels fonctionnent en connectant le dispositif à un ordinateur ou un appareil mobile pour effectuer des transactions. Les clés privées sont générées et stockées sur le dispositif lui-même. Cela signifie qu’elles ne peuvent pas être compromise par des virus ou des pirates informatiques.

Il est important de noter que les portefeuilles matériels sont plus coûteux que les autres types de portefeuilles. Mais ils offrent une sécurité supplémentaire pour les fonds importants.

Portefeuilles en ligne

Les portefeuilles en ligne sont des portefeuilles accessibles en ligne via un navigateur web ou une application mobile. Ils offrent une commodité accrue pour les transactions rapides. Parmi eux il y a :

  1. Coinbase Wallet
  2. MetaMask
  3. MyEtherWallet
  4. Blockchain.com Wallet
  5. Exodus Wallet

Les portefeuilles en ligne sont souvent considérés comme plus pratiques que les portefeuilles matériels. En effet ils peuvent être facilement accessibles depuis n’importe où avec une connexion internet. Cependant, ils peuvent être vulnérables aux attaques en ligne telles que:

  • les piratages
  • les vols de données si les informations d’identification sont compromises.

Il est important de noter que les portefeuilles en ligne ne sont pas aussi sécurisés que les portefeuilles matériels, car ils sont accessibles en ligne. Cependant, la plupart des portefeuilles en ligne offrent des options de sécurité supplémentaires telles que les codes de sécurité à 2 facteurs pour renforcer la sécurité des fonds.

Portefeuilles de bureau

Les portefeuilles de bureau sont des portefeuilles installables sur un ordinateur de bureau, offrant une combinaison de commodité et de sécurité pour les fonds crypto. Les portefeuilles de bureau populaires incluent :

  1. Exodus Wallet
  2. Electrum Wallet
  3. MyEtherWallet
  4. Atomic Wallet
  5. Jaxx Liberty Wallet

Ces portefeuilles de bureau sont souvent considérés comme une option intermédiaire entre les portefeuilles en ligne et les portefeuilles matériels, car ils offrent une sécurité accrue par rapport aux portefeuilles en ligne, mais sont plus pratiques que les portefeuilles matériels.

Il est important de noter que les portefeuilles de bureau peuvent être vulnérables aux virus et aux attaques informatiques si l’ordinateur sur lequel ils sont installés est compromis. Il est donc important de maintenir à jour les logiciels de sécurité sur l’ordinateur et de faire attention aux téléchargements suspectes.

Portefeuilles papier

Les portefeuilles papier sont un type de portefeuille crypto physique qui permettent de stocker les clés privées sous forme de codes QR ou de phrases secrètes imprimées sur un papier. Les portefeuilles papier populaires incluent :

  1. MyEtherWallet Paper Wallet
  2. BitAddress
  3. Walletgenerator

Ces portefeuilles papier offrent une sécurité maximale pour les fonds. Car les clés privées ne sont stockées sur aucun appareil connecté à internet. Cependant, il est important de les stocker en toute sécurité pour éviter tout risque de perte ou de vol.

Il est important de noter que les portefeuilles papier sont souvent considérés comme un choix moins pratique que les autres types de portefeuilles, car ils nécessitent un accès physique au papier pour effectuer des transactions. Cependant, ils sont un choix populaire pour les fonds importants qui nécessitent une sécurité accrue.

Smart Contract : concept et applications

Smart Contract (Contrat intelligent) : concept et applications

Définition

Comme n’importe quel contrat, un contrat intelligent énonce les conditions d’un accord. Ces termes sont appliqués sous forme de code exécuté sur une blockchain comme Ethereum. Les contrats intelligents permettent aux développeurs de créer des applications qui tirent parti:

  • de la sécurité
  • de la fiabilité
  • de l’accessibilité de la blockchain
  • offrent des fonctionnalités peer-to-peer sophistiquées, allant des prêts aux assurances en passant par la logistique et les jeux vidéo.

Comme tous les contrats, les contrats intelligents définissent les conditions d’un accord ou d’une transaction. Toutefois, ce qui les rend « intelligents », c’est que les modalités sont établies et signées en tant que code exécuté sur une blockchain, plutôt que sur du papier traînant sur le bureau d’un avocat. Les contrats intelligents s’appuient sur le concept de base du Bitcoin (envoi et réception d’argent sans intermédiaire de confiance, par exemple) pour automatiser et décentraliser tous les types d’opérations ou de transactions ou presque, quel que soit leur degré de complexité. Et comme ils fonctionnent sur une blockchain telle que l’Ethereum, ils garantissent une sécurité, une fiabilité et une accessibilité sans frontières.

Pourquoi les contrats intelligents sont-ils importants ?

Les contrats intelligents permettent aux développeurs de créer une grande diversité d’applications décentralisées et de jetons. Ils sont utilisés dans tous les domaines, de la finance à la logistique en passant par les jeux vidéo. Ils sont stockés sur une blockchain comme toute autre transaction crypto. Une fois ajoutée à la blockchain, une application de contrat intelligent ne peut généralement ni être annulée ni être modifiée.

Les applications s’appuyant sur des contrats intelligents sont souvent appelées « applications décentralisées » ou « DApps ». Et elles englobent les technologies de la finance décentralisée (ou DeFi) qui visent à transformer le secteur bancaire. Les applications de finance décentralisée permettent aux détenteurs de cryptomonnaies de s’engager dans des transactions financières complexes (épargne, prêts, assurances) sans intermédiaire bancaire ou financier, où qu’ils soient. Parmi les applications basées sur des contrats intelligents les plus populaires, citons :

  • Uniswap : plateforme d’échange décentralisée qui permet aux utilisateurs, via un contrat intelligent, d’échanger certains types de cryptomonnaies sans fixation du taux de change par une autorité centrale.
  • Compound : plateforme basée sur des contrats intelligents qui permet à des investisseurs de toucher des intérêts et à des emprunteurs d’obtenir directement un prêt sans passer par une banque. 
  • USDC : cryptomonnaie liée par contrat intelligent au dollar américain, qui donne à l’USDC la valeur d’un dollar américain. L’USDC fait partie d’une nouvelle catégorie de monnaie numérique connue sous le nom de stablecoins.

Comment utiliser ce type d’outils liés à des contrats intelligents ?

Imaginez : vous détenez des ethers et vous souhaitez les échanger contre des USDC. Vous pouvez déposer des ethers dans Uniswap, qui, grâce à un contrat intelligent, trouvera automatiquement le meilleur taux de change, fera l’échange et vous transférera vos USDC. Vous pouvez ensuite placer une partie de vos USDC dans Compound : ils seront prêtés à d’autres utilisateurs et vous recevrez des intérêts à un taux déterminé de manière algorithmique, sans passer par une banque ou autre institution financière. 

Dans le secteur financier traditionnel, l’échange de devises coûte cher et prend beaucoup de temps. Et pour des particuliers, le prêt d’actifs liquides à des inconnus à l’autre bout du monde est complexe et risqué. Mais les contrats intelligents permettent de concrétiser ces deux scénarios, et bien d’autres.

Comment fonctionnent les contrats intelligents ?

Smart Contract (Contrat intelligent) : concept et applications

Ethereum est actuellement la plateforme la plus utilisée pour les contrats intelligents. Mais ceux-ci sont exécutables dans de nombreuses autres blockchains dans l’univers des cryptomonnaies. La création et le déploiement d’un contrat intelligent sur une blockchain est accessible à tous. Son code est transparent et disponible publiquement. Cela signifie que toute partie intéressée peut voir précisément quelle logique suit le contrat intelligent lorsqu’elle reçoit des actifs numériques.

  • Les contrats intelligents sont rédigés dans divers langages de programmation (notamment Solidity, Web Assembly et Michelson). Sur le réseau Ethereum, le code de chaque contrat intelligent est stocké sur la blockchain. Toute partie intéressée peut donc consulter le code du contrat et son état actuel pour vérifier son fonctionnement. 
  • Chaque ordinateur du réseau (ou « nœud ») stocke une copie de tous les contrats intelligents en vigueur et leur état actuel, ainsi que les données relatives à la blockchain et aux transactions. 
  • Lorsqu’un contrat intelligent reçoit des fonds d’un utilisateur, son code est exécuté par tous les nœuds du réseau afin de parvenir à un consensus sur le résultat et le flux de valeur qui en résulte. C’est ce qui permet aux contrats intelligents de fonctionner en toute sécurité sans aucune autorité centrale, même en cas de transactions financières complexes avec des entités inconnues.
  • L’exécution d’un contrat intelligent sur le réseau Ethereum requiert en général le paiement d’une redevance appelée « gaz » (nommée ainsi car ces frais permettent à la blockchain de fonctionner).
  • Une fois déployés sur une blockchain, les contrats intelligents ne peuvent généralement pas être modifiés, même par leur créateur. (Il existe toutefois des exceptions à cette règle.) Cette restriction aide à garantir que le contrat ne sera ni clos ni censuré. 

Comment fonctionne le Halving?

Comment fonctionne le Halving?

Comment fonctionne le Halving?

Comment fonctionne le Halving?

L’offre disponible de monnaies conventionnelles augmente et diminue sous l’œil vigilant des banques centrales nationales. Mais l’offre totale de bitcoins est fixe et immuable.

Il n’y aura jamais que 21 millions de bitcoins. Actuellement, un peu plus de 19 millions ont été extraits. Ainsi il reste un peu moins de 2 millions à créer. Le protocole Bitcoin réduit automatiquement le nombre de nouvelles pièces émises à chaque nouveau bloc. Pour cela il utilise un processus appelé « division par deux ».

« L’une des caractéristiques les plus importantes du bitcoin est son mécanisme d’offre et d’émission limitée », explique Bruce Fenton, PDG de la société fintech Chainstone Labs. « Le bitcoin apporte de la certitude dans un monde incertain. C’est le code, et non les gens, qui décide de la manière dont il est émis. »

Le contrôle transparent et automatique de l’offre du bitcoin est l’une des raisons pour lesquelles les partisans de la crypto-monnaie la plus populaire au monde la considèrent comme une réserve de valeur qui s’apparente davantage à l’or qu’à une monnaie fiduciaire.

La division par deux du bitcoin expliquée

La division par deux du bitcoin est le moment où la récompense pour le minage est réduite de moitié. Cette réduction de moitié a lieu tous les quatre ans.

La politique de réduction de moitié a été inscrite dans l’algorithme du Bitcoin pour contrer l’inflation en maintenant la rareté. En théorie, la réduction du rythme d’émission des bitcoins signifie que le prix augmentera si la demande reste la même.

Pour l’instant, le bitcoin a un taux d’inflation de moins de 2 %, qui diminuera avec de nouvelles divisions en deux, selon David Weisberger, PDG de la plateforme de négociation CoinRoutes. Cela semble plutôt bon comparé au taux d’inflation annualisé de 9,1 % de l’indice des prix à la consommation (IPC) de juin.

« La rareté de la production du bitcoin est ce qui définit sa finitude, et lorsque la récompense diminue, l’offre est limitée », explique Chris Kline, directeur des opérations de Bitcoin IRA. « L’augmentation de la demande à un moment où l’offre est limitée a un impact positif sur le prix, ce qui peut rendre le bitcoin attrayant pour les investisseurs. »

Comment fonctionne la réduction de moitié des bitcoins ?

Un réseau décentralisé de validateurs vérifie toutes les transactions en bitcoin dans un processus appelé minage. Ils sont payés 6,25 BTC s’ils sont les premiers à ajouter un groupe de transactions à la blockchain Bitcoin.

Ces blocs de transactions sont ajoutés toutes les 10 minutes environ. Et le code Bitcoin prévoit que la récompense des mineurs est réduite de moitié après la création de 210 000 blocs. Cela se produit environ tous les quatre ans. Ces périodes s’accompagnent souvent d’une volatilité accrue du prix du bitcoin.

Quand la première réduction de moitié du bitcoin a-t-elle eu lieu ?

La première division par deux du bitcoin a eu lieu en novembre 2012. La suivante a eu lieu en juillet 2016, et la plus récente en mai 2020.

Les récompenses pour le minage ont commencé à 50 BTC par bloc lorsque le bitcoin a été lancé en 2009. Le montant est divisé par deux à chaque fois qu’une nouvelle réduction de moitié a lieu. Ainsi, après la première réduction de moitié, la récompense pour le minage du bitcoin est tombée à 25 BTC.

La dernière réduction de moitié aura lieu en 2140. À ce moment-là, il y aura 21 millions de BTC en circulation et plus aucune pièce ne sera créée. À partir de là, les mineurs ne seront plus payés que par les frais de transaction.

Richard Baker, PDG du fournisseur de services de minage et de blockchain TAAL Distributed Information Technologies, souligne que les mineurs pourraient délaisser le BTC pour le traitement des transactions une fois que la prochaine division par deux aura lieu, car ils chercheront à obtenir des frais de transaction plus élevés ailleurs pour compenser la perte de revenus du Bitcoin.

Moins de mineurs signifierait un réseau moins sûr, selon les experts.

D’un autre côté, si la division par deux réduit la récompense des mineurs, elle diminue également l’offre de nouvelles pièces sans réduire la demande, note Patricia Trompeter, PDG de Sphere 3D Corp, mineur de crypto-monnaies.

« Si la théorie économique se vérifie, ce qui est historiquement le cas pour le bitcoin, les prix du bitcoin devraient augmenter de façon spectaculaire en réponse au choc de l’offre », dit-elle.

Des prix plus élevés inciteraient les mineurs à continuer à traiter les transactions en bitcoins.

Comment fonctionne le Halving?

Quand aura lieu la prochaine réduction de moitié du bitcoin ?

L’algorithme du bitcoin dicte que la division en deux se produit en fonction d’une certaine création de blocs. La prochaine division par deux est estimée pour mai 2024. Cela ferait presque exactement quatre ans que la dernière a eu lieu.

La prévisibilité de la division par deux a été conçue pour que le réseau ne subisse pas de choc majeur.

Malgré cela il pourra y avoir une frénésie d’échanges autour de la prochaine division par deux du bitcoin.

« Historiquement, on observe une grande volatilité du prix du bitcoin avant et après une division par deux », explique Rob Chang, PDG de Gryphon Digital Mining, un mineur de bitcoins privé. « Toutefois, le prix du bitcoin finit généralement par augmenter de manière significative quelques mois plus tard.

Il semble que les événements de division en deux soient généralement haussiers pour la crypto-monnaie après une baisse de volatilité.

Selon M. Baker, les investisseurs doivent être prudents quant à la prochaine division par deux du bitcoin. Tandis que la rareté entraîne une appréciation des prix, la réduction de l’activité minière entraîne un plafonnement du prix.

« Le point clé à prendre en compte pour les investisseurs n’est toutefois pas les dates spécifiques des événements de division par deux, mais de se concentrer sur la croissance du réseau dans son ensemble », déclare Weisberger. « Tant que le réseau continue de croître, la probabilité que le bitcoin réalise son potentiel en tant que réserve de valeur mondiale augmente. »